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La course qui avait été créée bien plus tôt sur le sable
dur des plages, avant de se déplacer sur l’Internatio-
nal Speedway de la ville en 1959, a alors pris le nom de
Rolex 24 At Daytona. Le pilote qui monte sur la plus haute
marche du podium remporte, outre la gloire, quelque
chose qui ne s’achète pas mais se mérite : un chrono-
graphe Rolex personnalisé. Avant d’adopter l’appella-
tion Daytona, Rolex avait lancé la montre instrument
destinée aux professionnels et aux passionnés de course
automobile sous le nom de Cosmograph. Un chrono-
graphe d’un nouveau genre qui avait renouvelé la pure
tradition jusqu’alors prônée par la marque, à travers une
fonctionnalité naturellement élevée et des innovations
stylistiques comme les indications rendues parfaite-
ment lisibles via de forts contrastes de couleur et une
échelle tachymétrique déplacée du cadran à la lunette.
Une montre résolument moderne devenue mythique,
qui n’a pas fait l’objet d’une étude préalable et dont tout
le monde – y compris les dirigeants de Rolex – n’a saisi
la portée qu’après coup. C’est l’une des bonnes choses
qui peuvent se produire en horlogerie, une tendance qui
s’impose d’elle-même, via le bouche-à-oreille ou par
un heureux concours de circonstances, comme c’est le
cas de manière exemplaire pour la Daytona. À vrai dire,
dans ce cas précis, Paul Newman a joué un rôle impor-
tant au tournant des années 1970. L’acteur, qui portait
régulièrement un Cosmograph à cadran dit « tropical »,
avait commencé à se consacrer à la course automobile
et joué dans le film « Winning » (« Virages » en français)
sorti en 1969. À l’époque, certaines images ont frappé
l’imaginaire collectif et engendré l’engouement pour la
Daytona-Paul Newman que tous les passionnés d’hor-
logerie connaissent : ceux qui parviennent à arborer la
montre légendaire à leur poignet font beaucoup d’en-
vieux. Pour le grand public, c’est une légende syno-
nyme de grand phénomène de mode et de millions aux
enchères. Pour en revenir à TAG Heuer, le cinéma a égale-
ment contribué au succès de la Monaco. Steve McQueen
la portait dans le film « Le Mans » de 1971, où il était dou-
blé par le pilote Jo Siffert dans les scènes réelles d’une
course alors chronométrée par Heuer.
Cependant, sur le podium des marques les plus étroi-
tement liées au monde de la course automobile, on ne
saurait oublier Richard Mille, non seulement en raison de
la « motorisation » de ses montres et de l’accueil qu’elle
a reçu dans le milieu, mais aussi pour ses collabora-
tions. En effet, la marque travaille avec les équipes et les
pilotes d’écuries comme Ferrari et McLaren pour réali-
ser des montres spécifiques. Dans le premier cas, il s’agit
de l’ultraplate RM UP-01 et de la très sophistiquée RM
43-01, dans le second, de la puissante RM 65-01. Enfin,
pour clore le chapitre de la Formule 1, il convient de
citer d’autres collaborations prestigieuses, notamment
celles de Girard-Perregaux avec Aston Martin, H. Moser
& Cie. avec Alpine Motorsports et IWC avec Mercedes-
AMG Petronas. Parallèlement aux compétitions automo-
biles de haut niveau, il y a les courses de régularité ou
les concours d’élégance pour voitures classiques, évé-
nements parmi lesquels se distinguent la course Mille
Miglia et le concours Villa d’Este, respectivement sou-
tenus par Chopard et A. Lange & Sohne.
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1. IWC Montre d’Aviateur Chronographe APXGP. IWC Schaf-
fhausen célèbre son partenariat avec le film F1® d’Apple Original
Films, sorti cet été, avec trois chronographes aux couleurs de l’écu-
rie fictive APXGP, dont deux en acier (43 ou 41 mm de diamètre).
Ils sont animés par le calibre de manufacture 69385IWC, visible
à travers un fond saphir, qui indique également le jour et le mois.
2. ZENITH Chronomaster Sport. Avec un boîtier en céramique
bleue, comme il se doit pour le 160e anniversaire de Zenith, ce
chronographe de 41 mm de diamètre, animé par le calibre El Pri-
mero 3600, se distingue à travers les compteurs tricolores his-
toriques. Édition limitée à 160 exemplaires.
3. PATEK PHILIPPE 5370R-001. Ce chronographe à rattrapante
prisé des connaisseurs – le calibre à remontage manuel CHR 29-535
PS, visible à travers un fond saphir, compte 7 innovations breve-
tées – se présente pour la première fois dans un boîtier en or rose,
avec un superbe cadran en émail Grand Feu.
4. RICHARD MILLE RM 65-01 McLaren W1. Chronographe à
rattrapante automatique pour la quatrième montre issue de la
collaboration de Richard Mille avec McLaren. Inspirée par la W1,
la dernière supercar du constructeur britannique, elle arbore un
étonnant boîtier en Carbone TPT® de 43,84 x 49,94 mm. Édition
limitée à 500 exemplaires.
5. OMEGA Speedmaster Moonphase Meteorite. À jamais liée
à la conquête de l’espace, la collection Speedmaster accueille
deux nouveautés en acier, de 43 mm de diamètre, qui affichent les
phases de lune des deux hémisphères sur des cadrans en météo-
rite, l’un noir, l’autre gris. Elles inaugurent le calibre manuel 9914,
à découvrir au verso de la montre.
6. FRÉDÉRIQUE CONSTANT Classics Vintage Rally Healey
Automatic. La collection qui fait référence aux petites voitures
de course Austin Healey accueille trois nouveaux modèles dont
un chronographe de 42 mm de diamètre en acier. La montre à
fond saphir est limitée à 1888 exemplaires.
7. LONGINES Legend Diver. Emblématique de la marque depuis
1959, la collection Legend Diver s’enrichit avec, notamment, un
modèle à cadran bleu sur bracelet en caoutchouc. Le boîtier en
acier de 39 mm de diamètre, étanche à 300 mètres, abrite un
calibre automatique exclusif certifié COSC.
8. TAG HEUER Monaco Split-Seconds Chronograph | F1®. TAG
Heuer célèbre son retour sur les circuits de Formule 1 avec, entre
autres, cette surprenante Monaco en céramique blanche et verre
saphir, de 43 x 43 mm, qui dévoile le calibre automatique TH81-00
à travers un cadran translucide et au verso.
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